Grâce à cette semaine d’échanges avec un établissement scolaire francophone, le groupe suédois a découvert le système éducatif, l’art de vivre et la culture française. Pour le collège du Loiret, cet accueil signe le début de projets tournés vers l’international.
L’expérience de la francophonie au cœur du Loiret
Erasmus+, ce sont aussi les échanges en français avec nos voisins européens, une dimension que le collège de Sully-sur-Loire expérimente cette année. En effet, à travers l’accueil d’un groupe composé de deux enseignantes de français en Suède, cinq élèves et une accompagnatrice, l’établissement propose à ses élèves de promouvoir le français.
Aux commandes du projet, Martine Wargnier, enseignante d’anglais du collège et coordonnatrice Erasmus+ est épaulée par la cheffe d’établissement, Myriam Serisier. Elles ont tout mis en œuvre pour assurer une expérience unique à leurs hôtes d’une semaine.
Ainsi, les cinq élèves en troisième année de français de l’école Rödabergsskolan ont été logés dans les familles d’accueil de cinq collégiens sullylois. Tout le groupe a été invité à vivre au rythme de l’établissement entre les cours, les récréations et les temps de repas, avec le français (et parfois l’anglais) comme langue d’échange commune. Enfin, pour permettre à toutes les personnes du collège de participer à cette expérience francophone, le duo d’organisatrices a pensé un moment d’échange élargi au CDI, autour de quelques spécialités françaises concoctées par le chef de cuisine du restaurant scolaire.
Au-delà de la vie de l’établissement, la petite équipe scandinave a exploré la ville de Sully-sur-Loire, visité sont château et découvert le parcours « Flamme Olympique » en partenariat avec la mairie et dans l’actualité des jeux de Paris 2024. Enfin, une journée dédiée à la visite de la ville d’Orléans est venue clore ce séjour français.
L’expérience des enseignantes suédoises est très positive : « Nous avons beaucoup apprécié notre séjour au collège Maximilen de Sully. Pour nous, le fait d’établir un contact avec des enseignants en France est très important. De retour en Suède et dans notre vie quotidienne à Rödabergsskolan à Stockholm, nous sentons que l’expérience que nous avons faite nous a beaucoup enrichie. Cela va nous permettre de mieux expliquer la vie en France aux élèves et de les motiver d’une façon plus vivante. »
Le début d’une ouverture à l’international pour le collège loirétain
À la genèse du projet, Martine Wargnier avait pris contact avec plusieurs établissements scandinaves afin d’effectuer elle-même une « observation en situation de travail » autour de la question du bien-être des élèves. Un volet important du projet d’établissement du collège sullylois situé dans un quartier prioritaire en zone politique de la ville (QPV).
Ne pouvant accueillir l’enseignante d’anglais cette année, l’école Rödabergsskolan propose néanmoins d’initier un partenariat avec le collège Maximilien de Sully grâce aux enseignantes de l’option français. Une belle opportunité pour la principale du collège, qui y voit le début d’une ouverture à l’international pour son établissement. « L’accueil du groupe permet aussi de s’ouvrir à l’autre. À travers ce premier échange avec la Suède, je souhaite que mes élèves cultivent la tolérance et renforcent leurs ambitions et leur estime de soi. ». Martine Wargnier, quant à elle, posera bientôt ses valises dans un établissement danois pour effectuer une observation en situation de travail financée par le programme Erasmus+.
Le voyage a créé un lien entre nous et les collègues français, mais aussi entre nous et nos élèves. Pour le futur, nous espérons pouvoir continuer l’échange avec Martine Wargnier et le collège Maximilien de Sully. Nous désirons les accueillir à Stockholm, cet automne.
Sandra Thernelius et Katarina Björkman
Mise à jour : mai 2024