Le 27 mai dernier, la région Centre-Val de Loire a eu l'honneur d'accueillir la Flamme olympique. Celle-ci a pris son départ du collège Les Ménigouttes au Blanc (36), marquant ainsi la première fois qu'un établissement scolaire était le point de départ d'une étape du relais de la Flamme. Les élèves se sont alors mobilisés avec enthousiasme pour promouvoir les valeurs olympiques.
La Flamme olympique traversera également l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher et le Loiret les 7, 8 et 10 juillet. Nous avons recueilli les témoignages de cinq porteuses de Flamme, aux profils différents, mais toutes issues de l'académie d'Orléans-Tours et toutes passionnées par le sport !
Le 7 juillet à Dreux (28)
Josée Morel, professeure d'EPS au lycée Rotrou à Dreux (28), portera la Flamme olympique pour la deuxième fois de sa vie. En 1992, elle avait déjà eu cet honneur lors des Jeux d'Albertville, où elle avait participé à cet événement inoubliable dans le Loiret. Cette année, c'est à Dreux, ville qu'elle affectionne particulièrement et où elle enseigne depuis de nombreuses années, qu'elle aura à nouveau l'opportunité de porter la Flamme olympique. Pour elle, le sport est une passion quotidienne : « Quand on aime le sport, on peut en faire un petit peu tous les jours ! »
Le 8 juillet à Blois (41)
Myriam Paul, directrice d'école élémentaire à Blois (41), a partagé son désir de représenter l'école Foch et ses élèves en portant la Flamme olympique. Les écoliers sont très investis dans cette aventure. C'est sa capacité à rassembler les élèves autour de valeurs telles que la mixité et son amour du sport qui ont incité le maire de Blois à proposer sa candidature pour Paris 2024. Pour elle, porter la Flamme, c'est avant tout permettre à ses élèves d'être au plus proche de cet événement majeur : « Le porteur de la Flamme (…) représente cette communion avec tout le monde (…) c’est vraiment le messager de l’ouverture des Jeux olympiques. »
Valérie Lhullier, conseillère pédagogique en langues vivantes à la DSDEN du Loir-et-Cher (41), est fière de porter la Flamme à Blois le 8 juillet. Malgré quelques appréhensions concernant le déroulement de la journée et l'ampleur de l'événement, elle est impatiente de participer au relais. Porter la Flamme est aussi pour elle l'expression de ses efforts pour démocratiser le sport au sein de l'institution. C'est : « L'image de l'enseignante qui transmet le savoir à ses élèves pour les emmener vers autre chose. »
Christina Mufungizi, élève en 3ème au collège Michel Bégon à Blois (41), pratique le basketball avec passion depuis quatre ans. Après avoir été surprise par l'annonce de sa nomination en tant que porteuse de la Flamme, faite par l'une de ses enseignantes, elle est désormais fière de voir les yeux de sa mère briller de fierté chaque fois qu'elles en parlent. Elle attend avec impatience de pouvoir partager ce moment avec sa famille et ses amis, car pour elle : « l’amour que les amis ou la famille partagent, c’est comme le feu de la Flamme olympique. »
Le 10 juillet à Orléans (45)
Camille Raboisson, secrétaire de circonscription à Pithiviers (45) est aussi une volleyeuse aguerrie et portera la Flamme olympique à Orléans. Très engagée auprès des plus jeunes dans son club de volley depuis plus de 20 ans, c’est sa pratique du sport en club qui lui a donné l’envie de rejoindre l’Éducation nationale. Même si elle ne réalise pas encore qu’elle va porter la Flamme olympique, être relayeuse lui « offre la chance de partager une nouvelle fois les valeurs que j’ai pour le sport ».
Mise à jour : juillet 2024